Publié le mercredi 22 août 2012 à 14H06, Source: Laprovence.com

Les déambulations du Tuk-Tuk de Robert Sandral sur la Côte bleue sont remarquées et très appréciées.
Photo C.N.
La passion entre le Saussétois Robert Sandral et la moto ne date pas d’hier et vient de s’intensifier au printemps dernier et surtout cet été avec son très remarqué Tuk-Tuk qui promène le touriste sur Martigues et toute la Côte bleue.
Au commencement c’était la moto, que Robert se souvient avoir toujours pratiquée (il a son permis depuis 31 ans) avec passion, notamment pour la vitesse, “mais seulement dans les espaces dédiés“. Le Saussétois a ainsi longtemps accompagné une écurie professionnelle dans les compétitions d’endurance. Plus ponctuellement, son festival de moto organisé en 2008 et 2009 (composé à la fois d’acrobaties et d’un large volet “sécurité”) avec son acolyte Antoine Julien sur la corniche-ouest de Sausset fut un réel succès populaire.
Mais sa vie professionnelle a définitivement basculé vers sa passion au printemps dernier, lorsque le ministère des Transports a retiré aux gendarmes leur compétence d’encadrement sur route des convois hors gabarit (plus de 3,50 mètres), pour définitivement et entièrement le laisser au privé.
C’est après avoir effectué une formation spécifique de guideur (63 heures encadrées) que Robert créé GTMS (Guideur transport moto service). Et la lecture exhaustive du chapitre “transports de personnes à moto” lui apprend en outre que l’utilisation commerciale de moto à 3 roues motorisées est possible. Ce qui fait naître chez l’intéressé une idée de moto-taxi, dont il va tester la potentialité commerciale du côté de Saint-Tropez, où l’engin fait fureur : il s’agit en fait d’un Tuk-Tuk (prononcez touc-touc), moto-taxi emblématique du colonialisme français et anglais des années 50, que ce soit en Inde, en Indochine, ou encore dans toute l’Asie du sud-est, et qui porte un nom différent selon le pays où on l’emploie. Le soir même, Robert Sandral, séduit, commande et importe directement ce Tuk-Tuk (selon l’appellation thaïlandaise), absolument authentique. Des partenariats -à encore affiner avec les communes de Martigues et de Sausset- lui permettent, depuis début août et sur réservation téléphonique, de transporter les clients (pour l’instant surtout des touristes) à leur gré et selon leurs besoins.
Bientôt engin toutes saisons ?
“Le démarrage dépasse mes espérances, même si la période est particulière”, confie notre taxi-man, surtout épaté par le capital sympathie engendré par sa machine. “En ville, piétons, motards ou voitures, tout le monde me salue, comme si j’étais le Père Noël”, témoigne-t-il, incrédule. Une fois l’été passé, l’homme croit en l’exploitation commerciale de son engin en toute saison, que ce soit pour des mariages, de l’événementiel, des opérations de communication en entreprises, des collectivités ou autres usages ponctuels valorisant l’image de son commanditaire. Et envisage à terme, pourquoi pas, d’acheter plusieurs autres machines du même type. Pour l’heure, le Tuk-Tuk rouge sillonne les routes de bord de mer de la Côte bleue pour le plus grand plaisir des clients, dont les retours d’expériences jugées euphorisantes lui autorisent tous les espoirs commerciaux.
Pour Robert cette année, septembre sera aussi l’heure de la grande rentrée, notamment pour ses partenariats amorcés (et en négociation) avec les communes, qui lui dicteront son port d’attache définitif.
Via http://www.laprovence.com/article/a-la-une/robert-sandral-monsieur-tuk-tuk-a-votre-service